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Alors que la médecine de précision se développe à un rythme accéléré, il est essentiel de comprendre le mode d’interaction des agents biothérapeutiques avec leur cible afin de progresser en toute confiance dans la mise au point de médicament.
La mesure du taux d’occupation des récepteurs est fréquemment utilisée pour générer des données sur les biomarqueurs pharmacodynamiques (PD), lesquelles peuvent être couplées aux profils pharmacocinétiques (PC) pour modéliser la relation PC/PD. Leurs applications au cours du stade préclinique et au début du stade clinique sont nombreuses et contribuent à la sélection des composés, à la démonstration de l’interaction avec la cible dans des modèles de maladie et à la détermination de la dose de départ pour utilisation future dans les essais cliniques. Aux stades ultérieurs de la mise au point du médicament, l’analyse de l’occupation des récepteurs, jumelée au profil pharmacocinétique, permet d’éclairer les décisions relatives à la sélection de la dose et au calendrier d’administration.
Grâce à la puissance et à la souplesse de la plateforme de cytométrie en flux de CellCarta, nous pouvons mesurer la liaison des récepteurs pour en venir à mieux comprendre la PC/PD de l’agent biothérapeutique. Chez CellCarta, nous nous assurons que les résultats générés par nos analyses de taux d’occupation des récepteurs sont fiables et de la plus haute qualité.
Notre équipe de scientifiques chevronnés peut mettre au point des tests du taux d’occupation des récepteurs de A jusqu’à Z ou bien transférer dans nos laboratoires des protocoles déjà établis. Lorsque vous nous confiez la mise au point ou l’exécution d’un test de quantification du taux d’occupation des récepteurs adapté à vos besoins, vous pouvez vous attendre à ce qui suit :
Diverses approches permettent l’étude des capacités de liaison d’un agent biothérapeutique en fonction des réactifs disponibles. Chez CellCarta, nous les maîtrisons toutes.
Anticorps compétitifs vs anticorps non compétitifs :
Des anticorps compétitifs et non compétitifs sont ajoutés à l’échantillon de sang entier d’un sujet préalablement perfusé avec le médicament. Les anticorps compétitifs se lient à la cible là où le médicament se lie normalement et permettent ainsi de calculer le nombre de cibles qui ne sont pas liées par le médicament. Les anticorps non compétitifs fixent la cible sur un site différent et permettent de calculer le nombre total de cibles disponibles pour le médicament. Le rapport des résultats de la liaison des anticorps compétitifs sur ceux des anticorps non compétitifs donne le taux d’occupation des récepteurs par le médicament.
Échantillon- saturé vs non saturé et détection directe du médicament :
Une moitié de l’échantillon est saturée avec le médicament, de sorte que tous les sites de la cible sont occupés, ce qui permet de calculer le nombre total de cibles disponibles. L’autre moitié n’est pas saturée, ce qui permet de mesurer la liaison de la cible par le médicament chez le patient. Le médicament est ensuite détecté au moyen d’une coloration par anticorps secondaires et le rapport de l’échantillon « insaturé » sur l’échantillon « saturé » donne le taux d’occupation des récepteurs par le médicament.
Ce test est particulièrement utile lorsqu’on ne dispose pas d’anticorps monoclonaux dirigés contre le récepteur.
Échantillon – saturé vs non saturé et détection fonctionnelle:
Cet essai repose sur la même approche que la méthode décrite ci-dessus, sauf que la fonction est utilisée comme un corrélat du taux d’occupation du récepteur à la place de la détection directe du médicament lié. La moitié de l’échantillon est saturée avec le médicament et l’autre moitié, avec un témoin isotypique. Après stimulation in vitro, les taux de production de cytokine(s) sont évalués dans les deux moitiés de l’échantillon. Le rapport entre les taux de production de cytokines donne le taux d’occupation des récepteurs par le médicament.
Cette méthode est idéale pour la mesure du taux d’occupation des récepteurs d’anticorps bimodaux.